Les Quatre Nobles Vérités
Les Quatre Nobles Vérités et le Noble Octuple Sentier sont le socle de base du bouddhisme.
Le bouddhisme actuel est riche d’une multitude de différentes branches qui ont plus ou moins différées des textes les plus anciens. C’est une richesse à saluer. Même si certaines ne mettent pas l’accent sur ces enseignements il y demeure
le socle du bouddhisme.
Le Bouddga a commencé à faire tourner la “roue du Dharma”, Dharmachakra, avec ces enseignement.
Ces deux enseignements sont intraséquement liés et se joignent en ce qui est la doctrine de base du bouddhsime, le Dharma. La dernière des Quatre Nobles Vérités, la vérité de la voie, est le Noble Octuple Sentier, le premier facteur de la voie du Noble Octuple Sentier, la Compréhension Juste, est la compréhension des Quatre Nobles Vérités. Ainsi les deux enseignements se pénètrent l’un l’autre, les Quatre Nobles Vérités contenant la voie et la voie contenant les Quatre Nobles vérités.
Les Quatre Nobles Vérités;
- 1ère Vérité : La vérité de la souffrance, le symptôme
L’insatisfaction est inhérente à l’existence humaine ; - 2e Vérité : La vérité de l’origine de la souffrance, le diagnostic
Cette insatisfaction trouve son origine dans l’ignorance et le désir d’appropriation, propre à l’ego ; - 3e Vérité : La vérité de la cessation de la souffrance et de l’origine de la souffrance, la thérapeutique
Il existe un état d’être où l’ignorance étant abolie, l’attachement aux agrégats ne s’exprime plus et ne donne plus naissance à l’insatisfaction ; - 4e Vérité : La vérité du chemin qui mène a la cessation de la souffrance et de l’origine de la souffrance, le remède
C’est la voie bouddhiste, l’Octuple Noble Sentier. Un cheminement intérieur qui nous révèle dans notre vécu, par l’expérience, les quatre Noble Vérité et nous mène ainsi à la cessation de la souffrance, le Nirvana.
Le Bouddha plus d’une fois à souligné l’importance de n’accepter aucune doctrine que l’ont ne peut vérifier par soi-même.
Il y a le terme souffrance à chaqune de ces quatre vérités énoncées.
C’est un faite la souffrance est présente dans nos vie dès la naissance. L’enfance, l’adolescence, sont des périodes de vie, que l’on vive dans le meilleur des mondes ou non, qio sont de toute manière marquées par la souffrance et bien souvent de manière plus intense et vive que passé un certain âge. Ensuite on s’accoutume et bien souvent on s’anésthésie. La plupart des adultes trouvent une stabilité émotionnelle satisfaisante et tolère cette souffrance en bruit de fond. Naturellement, l’homme va vers ce qui lui amène du bien-être, du plaisir, mais sans sagesse c’est un piège. Bien vite il comprend que la recherche de certains plaisirs va lui brûler les doigts, qu’un certain type de bien-être ne lui est pas disponible. Tout du long de notre vie nous allons utiliser, chacun a sa manière mais selon les mêmes lois fondamentales, toute une gamme de stratégies plus ou moins consciente afin de “dealer” avec cette souffrance.
Le Bouddha nous propose une voie, c’est à nous de travailler à notre propore libération. Il ne s’agit pas de virevolter la-haut bien perché sur son nuage. Mais de s’ancrer bien profondémment dans le présent. Il s’agit de plonger dans les profondeurs de nos états latents, y transsmuer ces propres abîmes.
Ce n’est que bien arrimé au sol qu’un cerf-volant peut monter, stable chevauchant le vent.
L’enseignement du Bouddha est profondément optimiste car il démontre que nos souffrances sont nos propres créations. On peut stopper leurs créations. Inutile de se mettre dans des états de torpeurs afin de ne pas les percevoirs, ressentires ou au contraire de se lamenter voire même de se complaire en elles. Le Bouddha nous propose une voie à expérimenter, une voie qui nous ramène à notre responsabilité individuelle. Il nous propose via la pratique de prêter attention, soigneusement et sans réagir, à notre souffrance, c’est-à-dire aux contractions, aux restrictions et aux stress dans notre corps, notre esprit et notre cœur. Pour se libérer, ce que nous devons ou pas savoir viendra à nous si ont n’y pête simplement attention, à la souffrance et à la cessation de la souffrance. On perçois ainsi l’attachement et la possibilité d’un véritable bonheur qui vient du lâcher-prise.
Notre société actuelle, reflet des relations qu’ont les hommes entre eux, face au monde et à eux-même, ne nous enclins pas vraiment à mettre nos souffrances en évidences, il y a comme une frénésie qui plane à rechercher le bonheur toujours plus profondèment dans l’abîme de la conssomation, de la possession, du paraitre. Je vous invites à ce sujet à jeter un coup d’oeil à l’article;
Quelle sagesse face aux défis du monde actuel ?
1. La vérité de la souffrance
Le Bouddha constate que la souffrance est omniprésente. Le terme sanskrit dukkha ne représente pas seulement la souffrance au sens physique mais également toute insatisfaction que nous ressentons en tant qu’être humain, incluant stress, angoisse, peur, solitude, mal-être, etc. Evidemment nous sommes conscients de la souffrance quand nous avons des sensations déagréables telle que la maladie, la faim, le faite de se blesser. Mais la première noble vérité va plus loins, elle englobe la nature de la souffrance. Les aspects évidents comme les subtils de la souffrance. La souffrance subtile est pernicieuse car elle commence par le bonheur. Mais de par sa nature ce bonheur après sa naissance doit changer, évoluer puis disparaitre. Cette impermanence est une facette de la souffrance subtile. Tout l’or du monde ne peut nous préserver du changement, toute situation aussi paradisiaque soit elle est imbibée de souffrance.
La première vérité souligne la nécessité de prendre conscience de la souffrance, sans se voiler la face, sans mettre d’ornière. En regardant la souffrance en face, chacun dans son présent, on commence à dissiper les voiles de l’illusion.
Souffrance omniprésente
Cette souffrance en formation, produite par les états conditionnés et liée aux cinq agrégats d’attachements, est la plus subtile à comprendre. Mais elle provient essentielement à l’attachement d’un “Soi”.
Pour bien saisir cette notion d’un non-soi voyons comment il en parle. Il le fait essentiellement via les deux discours ci-dessous.
- Le Anattalakkhana Sutta Voire ci-dessous
- Le Maha Punnama Sutta
Ce sutta présente une discussion approfondie sur les questions liées aux cinq agrégats. Vers la fin de la discussion, un moine pense avoir trouvé une faille dans l’enseignement. La façon dont le Bouddha gère cet incident montre l’utilisation appropriée des enseignements sur les agrégats : non pas comme une théorie métaphysique mais comme un outil pour remettre en question l’attachement et obtenir ainsi la libération.
(Ajahn Thanissaro)
Les cinq agégats d’attachements
Les cinq agrégats apparaissent et disparaissent en même temps, ils sont indissociables.
- L’agrégat de la matière, de la forme
Est inclus la matière comprenant les quatres grands éléments;
- la terre (solidité)
- l’eau (fluidité)
- le feu (chaleur)
- l’air (mouvement)
Et les dérivés, comprenant les 6 organes des sens et les objets du monde extérieur qui leur correspondent:
- les formes visibles pour l’oeil
- les sons pour l’oreille
- les odeurs pour le nez
- les saveurs pour la langue
- les choses tangibles pour le corps
- les objets mentaux pour l’esprit
- L’agrégat de la sensation
Issues du contact des organes sensoriels avec les objets externes, la capacité de ressentir ce qui est agréable, désagréable ou neutre. La sensation est conditionée par la croyance en un soi illusoire et impermanent et ainsi juge la sensation. Il y a donc ici les sensations nées des contacts entre les 6 organes des sens et leur objet externe repectif.
L’organe mental (manas) n’est pas l’esprit par opposition à la matière. Il est une faculté au même titre que l’oeil, l’oreille, … Si l’oeil perçoit le monde des couleurs et des formes visibles, l’organe mental perçoit le monde des idées, des pensées qui sont des objets mentaux. Les idées, les pensées ne sont pas indépendants du monde extérieur dont les cinq facultés physiques font l’expérience. Elles dépendent de ces expériences physiques et sont conditionnées par celles-ci. Une personne née aveugle ne peut pas se faire une idée des couleurs, sauf par des analogies sonores ou autres, éprouvées par d’autres facultés. Les idées, les pensées sont conçues par l’organe mental.
- L’agégat de la perception
Les perceptions livrent les qualités des objets. l’acte de perception est déjà une objectivation ou une interprétation des objets du monde extérieur. Le problème vient de que nous croyons que ces contacts nous donnent un reflet fidèle de la réalité. En fait, l’homme se bâtit un monde et une personnalité qui tendent à orienter ses sensations et perceptions en fonction de son désir et de ses ressentis, agréables ou non.
Comme les sensations, les perceptions sont également de six sortes. Elles résultent de la mise en rapport de nos six facultés intérieures avec les six sortes d’objets du monde extérieur.
Ce sont les perceptions qui reconnaissent les objets physiques ou mentaux.
Quand l’oeil entre en contact avec une couleur. c’est la perception qui reconnaît que la couleur est bleue, verte, ou autre.
- L’agrégat des formations, des compositions psychiques ou entendement-volition
Il y a ici organisation par l’esprit des sensations et des perceptions que nous donnent les sens en fonction de nos inclinations. Ce groupe comprend tous les actes volitionnels bons ou mauvais. Ce qui est connu généralement sous le nom de “karma” figure dans ce groupe.
Le Bouddha a défini le karma de la façon suivante :
“O moine, c’est la volition (cetana) que j’appelle karma. Ayant voulu on agit au moyen du corps, de la parole et de l’organe mental”.
“La volition est une construction mentale, une activité mentale. Sa fonction est de diriger l’esprit (citta) dans la sphère des actions bonnes, mauvaises ou neutres. "
De même que les sensations et les perceptions, la volition a six formes qui sont en rapport avec les six facultés internes et les six sortes d’objets correspondants du monde extérieur. Ce sont les réactions de la volonté en face de ces objets externes (formes visibles, sons, odeurs, saveurs, les choses tangibles et les objets mentaux).
Les sensations et les perceptions ne sont pas des actes volitionels. Elles n’ont pas d’effet karmiques. Ce sont seulement les actions volitionnelles, telles que l’attention, la volonté, la détermination, la confiance, la concentration, la sagesse, l’énergie, le désir, la répulsion ou la haine, l’ignorance, la vanité, l’idée de soi, etc…, qui peuvent avoir des effets karmiques.
- L’agrégat de la conscience, conscience discriminatoire
Lorsque la conscience connaît un objet, elle le connaît d’une certaine manière, elle le connaît, empreinte de certaines propriétés. Cette manière que la conscience à de connaître l’objet est l’agrégat des formations. Elle tend à unifier selon son point de vue les diverses données et informations, et à activer la tendance à l’appropriation qui se trouve dans chacun des agrégats.
La conscience est une réponse ou connaissance, qui a pour base l’une des six facultés (oeil, oreille, nez, langue, corps, organe mental) et qui a pour objet un des phénomènes extérieurs correspondants (formes visibles, sons, odeurs, saveurs, les choses tangibles et les objets mentaux, c’est-à-dire les idées et les pensées). Par exemple la conscience visuelle a l’oeil pour base et la forme visible pour objet. Le Bouddha dit
" Lorsque l’objet visible arrive à la base du sens visuel, naît la conscience visuelle. De même, lorsque des sons, des odeurs, des goûts, des objets tangibles, des objets mentaux entrent respectivement en contact avec l’oreille, le nez, la langue, le corps l’organe mental, naissent les consciences auditive, olfactive, gustative, tactile et mentale."
Il faut noter que la conscience n’a pas la capacité de reconnaître un objet particulier en tant que tel. Elle est seulement le fait d’avoir connaissance de la présence de l’objet. Lorsque l’oeil, par exemple, entre en contact avec la couleur bleue, la conscience visuelle note la présence d’une couleur. Mais elle ne reconnaît pas que cette couleur est bleue. La faculté qui reconnaît et identifie la couleur est la perception (le troisième agrégat). De sorte que l’agrégat de consciences est seulement la connaissance de l’expérience sensorielle naissant d’instant en instant aux portes des sens. Ces expériences ne sont pas immuables, même durant deux instants consécutifs, mais forment comme un flux, survenant et disparaissant continuellement.
Anatta (pali)
Anatta, non-soi ou non-égoïté, certains ont n’en fait un dogme de la plus haute importance. Ont peut interprêter le soi de différentes manières. Le soi commun de soi-même, moi-même, ou un soi plus métaphysique impliquant par exemple un soi plus large que la personnalité, comme une essence constante. Ce que nous occidentaux pourrions appeler âme. Le Bouddha n’a pas vraiment approndi ce dernier point, ceci ne lui semblait pas pertinent à l’éveil.
Le ‘Soi’ le plus métaphysique général contre lequel le Bouddha argumentait est implicitement définit dans son Atta Lakkhana Sutta, Le Discours d’Anatta, son deuxième esseignements. Il parle ici avec ces anciens campagnons d’ascèse. Selon ce point de vue, pour que quelque chose soit atta, il faut trois composants. Il doit avoir un contrôle total du corps, des sentiments, des pensées, des impulsions, des intentions, de la conscience ou des perceptions. Il doit être permanent. Et il doit être béat. Dans ce discours, le Bouddha précise que dans notre expérience psycho-physique, rien ne possède ces trois qualités et donc rien ne peut être vu comme atta ou soi.
Au contraire de la conception populaire, nous n’avons aucun enregistrement du Bouddha disant : « Il n’y a pas de soi ». Dans tous les volumes préservés des discours du Bouddha, un seul endroit mentionne quelqu’un demandant au Bouddha : « N’y a-t-il pas de soi ? ». Le Bouddha refusa de répondre à la question. La même personne demanda alors : « Y a-t-il un soi ? ». Le Bouddha refusa aussi d’y répondre. Ce que le Bouddha répéta c’est qu’aucun aspect particulier de notre être psycho-physique ne qualifie atta ou le Soi. Ni notre corps, ni nos sentiments, ni nos pensées, ni nos dispositions ni notre conscience.
Le Bouddha argumente qu’il n’est pas utile d’encadrer la pratique Bouddhiste à travers une conception du soi. Les vues sur l’existence ou la non-existence d’un soi, ou l’identification du soi à toute caractéristique ou expérience, mène à un enchevêtrement de spéculations. Et plus important encore, il affirme qu’elles ne mènent pas à la libération.
Les esseignements du Bouddha nous suggèrent de prêter attention à la peur, au désir, à l’ambition et à l’attachement qui motive la construction de l’identité du soi.
Souffrance du changement
Souffrance dû à notre attachement. Aucun plaisir ne dure. Tout change tout bouge rien n’est immuable, Anika. Tout phénomène composé est transitoire et tout phénomène est forcément composé.
Souffrance de la souffrance
Comprend les souffrances évidentes, la maladie, la séparation avec ceux qu’on aime etc. Inclut aussi la souffrance que nous provoquons par nos efforts pour échapper à la douleur. Il y a aussi notre acharnement à ajouter une couche supplémentaire en nous torturant l’esprit via la culpabilité, la honte, le mépris etc.
2. La vérité de l’origine de la souffrance
Si on veut bien reconnaitre qu’il y a souffrance on peut se demander d’où vient cette souffrance. L’idée n’est pas de pointer du doigt une cause extérieure toute trouvée mais de rechercher en sois plus profondément en quoi une situation nous amène de la souffrance. Nous ne cessons de créer de la souffrance via nos réactions conditionnées. Nier un désir serait nier la vie elle-même, le désir en lui-même n’est que le reflet d’une force vitale mais l’attachement et l’indentification à se désir amène la souffrance.
La cause fondamentale de la souffrance est l’attachement aux désirs et aux rejets de certaines sensations (aversion).
La loi de causes à effet, le Karma
Nos actes créent des causes dans des conditions spécifiques, ceci produisant l’effet lié à la cause. Cette effet à son tour se transforme en cause et conditions produisant d’autres effets.
Les émotions
Il ne s’agit pas ici seulement de ce que l’on éprouve au quotidien mais des états intérieurs agissant comme un prisme nous voilant la perception du monde, d’une situation.
3. La vérité de la cessation de la souffrance et de l’origine de la souffrance
Bouddha en est l’exemple… Je l’ai pas cotoyer donc bon facile à dire.
Plus directement il est possible de faire l’expérience en soi d’une libération progressive de nos souffrances, agitations, insatisfactions. En mettant de la conscience dans nos réactions continues, en mettant en lumière nos conditionnements par l’observation de notre présent, nous cessons ainsi peu à peu de créer de la souffrance. Le Bouddha enjoint chacun a faire sa propre expérience via son propre vécu. Il ne s’agit pas de le croire sur parole mais de faire l’expérience par soi-même de ses enseignements.
En étant présent au corps, dans les sensations. En étant présent à notre coeur, avec toute notre sensibilité et ressentis émotionels. En étant présent dans l’esprit, avec toutes les pensées et créations du mentale. En étant pésent aux dharma, soite d’utiliser tout ce qui se passe comme des outils de présence et de compréhension. Il n’y a aucun doute nous faisons l’expérience par nous mêmes de la souffrance et de sa cessation.
4. La vérité du chemin qui mène à la cessation de la souffrance et de l’origine de la souffrance.
Le chemin qui mène à la cessation est décrit dans le Noble Octuple sentier .
la compréhension juste.
la pensée juste.
la parole juste.
l’action juste.
les moyens d’existence justes.
l’effort juste.
l’attention juste.
la concentration juste.
Pour aller plus loin:
Traduction du Dhamma-Cakkappavattana Suta
Les quatre Nobles Vérités par Ajahn Sumerdho
En version html plus facilement lisible
L’enseignement de base du bouddhisme de Trinh Dinh Hy
Les principes de bases pour tout bouddhiste
Cette article fait partie de la série Bouddhisme les fondamentaux
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Les Quatre Nobles Vérités
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